Cela faisait déjà cinq minutes que j'attendais devant ce bureau. Le prof - un viellard avec un gros ventre - m'avait demandé de m'attendre ici pour la pause. Je n'avais aucune idée de ce qu'il me voulait et j'esperais que ce n'étais pas grave ni pour me donner un devoir. Je détestais qu'on soit en retard et je donnais des coups de pieds dans le bureau. La salle de classe était vide et j'entendais les gens dans les couloirs. Il ne pouvait pas se dépêcher un peu ? Surtout que c'était lui qui avait voulu que je vienne. Je jetais un coup d'oeil sur les papiers sur le bureau mais je n'y vis rien de bien intéressant. Alors que me penchais un peu plus en avant, j'entendis des bruits de pas. Persuadé d'avoir été surpris par le prof, je me redressais naturellement, faisant comme si de rien était. Mais, quand je me retournais, ce fut face à une blonde de mon âge que je me trouvais. " Je... Euh... C'est pas ce que tu crois. "

Hier soir, le professeur avait distribué les notes catastrophiques à toute la classe, sauf à moi, pourquoi ? A vous de me le dire, j'ai alors levé la main. « Professeur, vous ne m'avez pas donné ma copie. » « Venez me voir à la fin du cours, mademoiselle Callahan. » Je ne savais pourquoi ni comment, moi qui avait l'habitude de réussir tout mes examens sans la moindre difficulté, maintenant et pour ma première fois, on me demanda d'aller voir le professeur après le cours. Bon pour tout vous dire, j'avais légèrement pris mon temps à discuter avec les amis après le cours, dans la salle de classe, et quand je suis allée le voir, il était déjà parti, je ne sais pourquoi ni comment, mais il était juste parti, j'ai attendu pendant un moment mais c'était en vain, j'ai alors du m'en aller surtout parce qu'il commençait à faire noir, puis encore, le lendemain après ma matinée de cours, je me suis dirigée vers son bureau, ouvert la porte sans toquer comme mon idiote d'habitude, mais je n'étais pas la seule à attendre le professeur, il y avait aussi un jeune homme. Et je remarquais justement qu'il essayait de jeter un coup d'oeil sur les papiers du professeur, étalés sur le bureau, il semblait transpirer quant il a remarqué que je l'ai vu, puis je souris comme pour le rassurer. « Oh ne t'inquiète pas, je ne t'ai pas sous-estimé, quoi que j'avoue que j'aurais fais la même chose à ta place. »